Aujourd’hui, deux déplacements sont prévus vers l’Amazonie. Le premier s’effectuera sur le mois d’août 2017, et aura pour objet la réalisation de la première étape de prospection. L’équipe qui partira sera constituée de quatre étudiants de l’INP Grenoble : Simon SUBIAS, Flore BOSCHER, Louise FELIX et Clémentine DARJ et de Fanny PUJOL de L’IAE Toulouse. Ils se rendront sur place afin de réaliser le travail préparé au cours de cette année. Dans la mesure du possible, nous les associerons avec des internationaux présents sur place et membres d’associations partenaires. En annexe se trouve le témoignage du responsable du pôle prospection sur l’importance de la réalisation de cette étape. Pour cette première étape de prospection, un budget prévisionnel d’environ 3000 euros comprenant l’achat de matériel et les dépenses locales a été établi.
Après avoir effectué le travail de prospection cet été, une équipe de neuf personnes, accompagné du président de l’ONG WindAid (Nick Warren), réalisera la phase de chantier. Par ailleurs, le président de l’association AKUU, Yoann Rey-Ricord et Marlon Diaz, ont déjà pu repérer un petit village péruvien d’environ 150 habitations, situé à l’entrée de la réserve naturelle Pacaya Samiria : Puerto Miguel. Il sera l’objet de notre première mission et servira de pilote pour l’association. Du fait de son emplacement, Puerto Miguel est sujet à un tourisme important, ayant de nombreuses conséquences néfastes sur le village et ses alentours, ce qui correspond tout à fait aux critères pour le bon déroulement des différentes phases du projet.
Lors de la première mission de reconnaissance dans le village, il a été constaté de sérieux problèmes de pollution tant par la production d’énergie, que par la dégradation directe de l’environnement. En effet, l’électricité du village est produite par un groupe électrogène et des problèmes non négligeables de pollution sont observables, le plastique et le pétrole en sont notamment responsables.
Afin de réaliser le projet, le village nous propose une maison et un terrain. Cependant, des travaux sont à entreprendre et c’est ainsi que nous allons collaborer avec les locaux, afin d’être efficaces et de créer une certaine synergie. L’étudiante architecte de l’association, Solenn PIQUART a déjà réalisé les plans et la maquette du projet. Une fois la maison construite, les autres étapes pourront être mises en place. Par exemple, les projets de remplacement des groupes électrogènes par des sources de production plus propres et durables, de formation d’éco-guides ou la sensibilisation à la revalorisation des déchets verront le jour.
C’est ainsi que neuf de nos membres effectueront une année de césure pour former la première équipe de la phase de chantier. Elle partira environ huit mois à partir de novembre 2017 et sera composée des étudiants suivants : Yoann REY-RICORD et Antoine BERLIOZ (INP Grenoble), Antoine CORBEAUX (Polytech Grenoble), Charlotte DUMONDIN (INP Bordeaux), Tim MEURICE (UFR Droit Université de Bourgogne), Constance LAGROLET, Laure LEBRETON, Marjorie LEPOLARD et Lucile LAURENT de Kedge Bordeaux. Enfin, le coordinateur et responsable de cette mission sera Antoine LÉPINE, qui lui restera en France et étudie à l’INP Toulouse ENSEEIHT.
Lors de ce voyage, les étudiants construiront une maison communautaire dans le village de Puerto Miguel. Puis en fonction des analyses et conclusions établies par l’équipe de prospection, lors du mois d’août 2017, d’autres maisons pourront voir le jour. Aussi, les trois étudiants provenant d’écoles d’ingénieurs effectueront, en lien avec l’association WindAid, le dimensionnement (et si possible la mise en place) du système de production d’énergie électrique. Ainsi, au terme de ce voyage, le village de Puerto Miguel sera prêt à accueillir des bénévoles pour commencer la phase consacrée à la pédagogie et aux formations.
Dans les mois précédent le départ, l’équipe travaillera sur les préparatifs, réalisera un planning d’avancement et établira un budget prévisionnel.
Un suivi psychologique sera suggéré aux membres de l’association effectuant ce type de césure.
Par ailleurs, nous avons obtenu une autorisation du village pour pouvoir enseigner l’anglais et les cours qui seront dispensés. L’école a été mise à notre disposition tous les après midi. C’est pourquoi, nous recherchons activement, pour la phase de pédagogie, des étudiants ou des professeurs. Ils permettront la rédaction du programme pédagogique et l’envoi des premiers enseignants est prévu pour janvier 2019.